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Comment faire sans quoi ? Vous demandez vous à juste titre. Eh bien comment faire sans tous les produits dérivés du pétrole, à commencer bien sûr par les carburants, mais aussi les matières synthétiques comme les nylons, et puis les médicaments !

 

Commençons par l'énergie puisque ça touche tout le monde et conditionne même le travail de ceux qui ont encore un emploi.

 

Il y a les énergies propres alternatives dont on parle tant depuis quelques années c'est à dire essentiellement le solaire sous différentes formes (éoliennes, panneaux solaires, énergie des vagues, de la houle, des marées...) puis les énergies sales et criminelles comme la transformation en carburant de ressources agricoles destinées au départ à l'alimentation humaine comme animale (soja, maïs) et puis l'énergie atomique qui, bien que soumise elle aussi à une future  pénurie, va encore longtemps alimenter nos fours à micro ondes.

 

Mais tout ça débouche pour l'essentiel sur de l'électricité car les bio carburants sont à proscrire par toute personne intelligente, honnête et consciente que ça n'est pas une solution durable, si à la rigueur ça peut dépanner en cas de coup dur imprévu. Mais depuis le temps que nous en parlons il ne faudrait pas parler d'imprévu.

 

Donc en faisant taire les nombreuses critiques contre le bruit des éoliennes, la laideur précarité et abusifs prix de rachat de l'électricité par panneau solaire, et les cris alarmistes des écolos con-cons qui ne connaissent rien à rien mais en parlent, on peut imaginer arriver sans pétrole à une suffisance électrique à condition d'apprendre à ne pas abuser sans cesse, comme en chauffant des piscines olympiques extérieures en plein hiver juste : "parce qu'on en a les moyens" et qu'on veut le faire savoir aux pauvres alentour.

 

Il reste tous les moyens de transport.

 

Pour la voiture particulière ce sera l'électricité. Pas pour le moment de grande autonomie, mais on peut imaginer que les dernières frilosités et barrières mises à la pile à hydrogène finiront par tomber quand, même les pétroliers, n'auront plus rien à défendre.

 

Il faut quand même bien comprendre que les hypers spécialistes qu'on nous jette dans les mollets comme des molosses, sont payés pour avoir un discours faux protecteur des intérêts des pétroliers. Certes de di-hydrogène est plus dangereux que l'essence ou que le gaz ordinaire, mais si au lieu de fabriquer des merdouilles destinées à tomber en morceau on fabriquait de la qualité, le prix des réservoirs spéciaux serait maîtrisable. C'est comme tout, ce qui coûte et rend les premières séries inabordables, c'est le risque de ne pas en vendre assez. Mais ça c'est essentiellement quand il y a une alternative. Quand on n'aura plus le choix et que la demande deviendra générale, les prix seront vite dans des normes raisonnables surtout si on cesse de fabriquer pour la décharge mais pour durer.

 

D'ailleurs, j'avais relevé une incohérence entre deux informations parues aux mêmes dates, l'une qui assure qu'on ne parlera plus de l'hydrogène, l'autre qui au contraire explique pourquoi c'est l'avenir :

 

"

 La fin de l'hydrogène ?

Le magazine Le Point vient de publier le rapport remis en septembre dernier par Jean Syrota(a) au ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur, et dont le sujet est l'avenir de la propulsion automobile.
Le rapport affirme en fait que l'hydrogène n'a pas d'avenir dans le secteur automobile à moyen ou même à long terme.
En effet, il commence par pointer du doigt les problèmes de distribution du carburant, en particulier sur les sujets de la sécurité et du coût des infrastructures. Autre problème de l'hydrogène, et en particulier de la pile à combustible: l'utilisation d'une forte quantité du métal précieux qu'est le platine. Dernier argument en défaveur de l'hydrogène, le coût du stockage dans le véhicule, environ 200€ supplémentaires par kilo stocké, avec des contraintes sécuritaires qualifiées d'insurmontables. Quant à l'aspect de la production d'hydrogène et du rendement final assez moyen, il n'est évoqué que très subrepticement...

Le rapport conclut en indiquant que l'hydrogène n'est pas en mesure d'être généralisé avant 2030 (1), et même au-delà... En revanche, dans ses autres chapitres, le rapport développe des arguments en faveur de l'amélioration des véhicules à moteur thermiques, qu'il s'agisse de l'amélioration des moteurs, de l'allègement, de l'amélioration de l'aérodynamique (2), utilisation du principe de Stop and Start, et met en avant les principes d'hybridation thermique / électrique ou de propulsion purement électrique.

 

a/ On se demande bien qui est cette enflure et d'où il sort !

 

1/ Déjà cette date est incohérente par rapport au texte du rapport lui-même ! C'est impossible ou pas. Le pétrole peut encore durer une trentaine d'année si les Chinois ne sont pas trop gourmands, donc à condition de travailler maintenant sur les problèmes posés plutôt que de les mettre aux oubliettes, permettrait d'être prêts dans les temps.

 

2/ Et revoilà les cons au secours des industriels qui ne veulent pas faire d'investissements. On ne peut pas espérer avoir de pétrole encore longtemps, mais on peut l'économiser à grands frais assez longtemps pour laisser le problème à nos enfants, et ça leur suffit à ces pauvres têtes de noeuds !

 

Des piles à combustibles avec du nickel à la place du platine (3)



Le prototype réalisé a fourni 50 milliwatts par centimètre carré de membrane à 60°C, « sans signe de dégradation durant les cent heures de l'essai ». La puissance est faible, les PEMFC actuelles fournissant quatre ou cinq fois plus. Mais cette pile n'est qu'un exercice de laboratoire qui démontre l'intérêt d'une nouvelle voie, où la catalyse est assurée par du nickel plutôt que par du platine. De quoi changer radicalement la donne industrielle et commerciale des piles à combustibles...

 

3/ Et simultanément on nous apprend que le platine, raison majeure de rejeter l'hydrogène et la pile à combustible, n'est en fait pas indispensable, on peut faire avec du nickel (qu'on exploite à grande échelle dans notre DOM de Nouvelle Calédonie) et encore, rien ne prouve qu'avec un peu de travail on ne puisse pas trouver moins cher. Alors ces pseudos compétents chargés d'un rapport rédigé avec stupidité pour coller avec les désir des industriels à travers un gouvernement pourri par le fric et la bêtise, feraient quand même mieux d'aller se faire trouducuter ches les papous que de raconter leurs salades !

 

Dans l'esprit d'une rationalisation de la sécurité de l'automobile, le problème de carburant une fois réglé avec les piles à combustible,  (et même sans ça) il y a lieu de développer sur l'automobile ce qui devrait déjà s'y trouver comme les radars de distance et les sécurités électroniques que nos ordinateurs de bord géreraient sans mal, sans parler d'équipements de conduite automatique installés au long des routes et autoroutes qui sécuriseraient au moins les grands trajets dans un premier temps.

 

J'ai acheté chez Aldi - pour vingt euros - un appareil à ultra sons qui mesure les distances jusqu'à seize mètres à peu près, calcule aussi pour ce prix les surfaces et les volumes. Rien n'interdit pour un prix supérieur mais pas si élevé, de mesurer des distances avant et latérales évidemment supérieures, et de les intégrer dans un logiciel de bord de sécurité. 

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Pourquoi je souligne ça ? C'est que ces équipements à ultra sons très directifs ne risquent pas d'interférer les uns avec les autres comme les équipements radio. Et puis parce que vraiment le prix est bas et montre ce que la généralisation peut faire à ce niveau.

 

Tout a un coût évidemment, mais quand on connaît le prix du mètre d'autoroute, il n'y a que les crétins qui s'affoleraient du prix supplémentaire d'équipements électroniques finalement assez cheap (bon marché) par rapport au prix des accidents en matière de vies humaines, de matériel et de conséquences sociales.

 

Pour le transport au long cours il faut évidemment préférer le train. Non pas en transportant le poids du camion en plus du poids des marchandises, mais en containerisant tout comme le soulignait un de mes lecteurs jadis, de façon que le poids du véhicule par rapport au poids des marchandises transportées soit minimisé. Les camions garderont leur rôle de transporteurs de containers aux extrémités des lignes pour la distribution locale. Et ces camions là n'auront pas besoin d'avoir mille kms d'autonomie.  Ils pourront donc être électriques. Ce que ne pourront jamais être les avions à réaction évidemment ! Un espoir de voir la production revenir dans notre pays un jour ? Au moins une partie "lourde" en tout cas !

 

Dans le temps que je suis occupé à écrire cet article sur les pénuries à venir, je trouve sur le Net cet enregistrement qui mérite que je fasse suivre. Ceci est daté d'aujourd'hui 7 2 2011 et figure dans les infos de la page d'accueil de SFR sans que j'en sache plus :

http://info.sfr.fr/france/audios/du-plomb-22-ans,402691/

 

C'est intéressant de constater qu'au moins aux états unis les scientifiques peuvent dire les choses. Ensuite à chacun d'en tirer les conclusions qui lui conviennent selon qu'on est assez vieux pour s'en moquer ou trop jeune pour ne pas en craindre les conséquences, voire trop vieux pour être concerné, mais assez citoyen pour s'en préoccuper.

 

Je ne saurais trop conseiller à mes lecteurs qui ne l'auraient pas fait, de lire sur le sujet des pénuries autres que le pétrole, mon anté pénultième article : "Gouverner c'est prévoir !"

 

Tag(s) : #Politique
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