Il semblerait que nos politiques et énarques ou assimilés de tous pays émergés ou émergeants se soient mis d'accord pour continuer de foutre la merde.
Après la faillite de l'euro, au moins dans une partie des pays de la zone et pas les moins bien lotis, mais parmi les plus ponctionnés par Bruxelles en faveur de ceux qui n'auraient jamais dû être admis, on parle de la faillite des USA pour avant août (foi d'animal)
Pour le pékin très moyen que je suis, c'est un peu comme si on me disait que les biens produits, les réalisations effectuées, le travail donné à la société devenait soudain obsolète, à jeter, à détruire.
Car enfin, l'argent ne représente en théorie que le travail fourni sous une forme ou une autre, pour permettre les échanges. Reste évidemment à produire ce qui est utile et demandé pour que les échanges puissent avoir lieu.
Le véritable problème ce sont les banques et l'argent-dette (voir le lien en haut dans les liens vers d'autres sites) Cet argent inexistant et ne représentant donc ni travail, ni production ni rien d'autre que des promesses et des espoirs entérinés par des incapables qui, dans toutes les sociétés d'aujourd'hui, veulent "faire de l'argent" à partir de rien.
La contrainte à des abonnements en est le meilleur exemple, que vous soyez consommateurs ou pas, vous payez un forfait pour le téléphone, l'Internet, la sécurité, l'eau, le gaz, l'électricité, votre "sécurité" bancaire, vos droits à découvert etc. : Vous pouvez payer plus si vous consommez plus, mais jamais moins que l'abonnement de base et là l'assurance en est la meilleure preuve, d'où la tentative des banques de devenir assureurs, aussi, ou vendeurs de téléphones, et surtout d'abonnements au téléphone.
Or rien ne prouve que la moitié des pseudo services que vous payez aient la moindre utilité, et nous faisons donc vivre une quantité d'inutiles et d'incompétents dont le but principal est d'attirer des investisseurs, toujours plus, car au fond c'est le système illégal de la pyramide qui fonctionne de façon discrète. Une action qui s'est valorisée n'a d'intérêt que quand on la vend avec bénéfice à un autre investisseur qui devra lui aussi trouver son gogo un jour ! Les dividendes versés aux petits porteurs ne représentent rien ou presque, seuls les gros porteurs, les "noyaux durs" comme on les nomme, peuvent garder des titres et vivre des dividendes.
Il se trouve que dans une économie de marché international, celui qui ne produit plus ne peut plus acheter qu'en s'endettant. Pour être objectif on devrait se voir refuser ce crédit puisque la production partie à l'étranger ne revient pas et n'est remplacée par rien.
Au fond c'est un encouragement au sur-endettement des états, et le FMI devrait être sérieusement secoué au même titre que les vendeurs de crédit revolving et d'ailleurs pour les mêmes raisons, puisqu'eux aussi prêtent à des taux d'intérêts honteux, et en sachant qu'ils vont mettre leurs clients tellement dans la merde qu'ils pourront ensuite se goinfrer sur leurs avoirs (quand ils existent et sont réels bien qu'en échange d'argent fictif!)
Pour se rendre compte de la stupidité du système il n'est que de voir qu'on peut (ou qu'on prétend qu'on peut) toucher un intérêt de, disons 4.5% et emprunter à 2.5%. De quoi pousser les imbéciles à vite aller emprunter d'un côté et placer de l'autre. Mais pour avoir vu les banques (et banque postale) manger les économies de différentes personnes avec des "frais de dossier" qui retranchent plusieurs pourcent à des placements (alors que l'ouverture d'un dossier pour cinq euros ou pour cinq millions d'euros est le même travail) et affecter cent pour cent des pertes de mauvais placements au client, mais seulement un faible pourcentage des revenus pour les bons, je peux vous déconseiller d'essayer le système.
Tout est pourri dans la banque qui s'est pourtant rendue indispensable. Avec d'ailleurs la complicité des états. En France, un salarié ne peut plus toucher sa paie en espèces, même si comme souvent aux states on le payait à la semaine. La limite autorisée est en tout cas très basse, et donc ouvrir un compte en banque est une obligation. De plus certains achats en espèces vous seraient refusés.
Au contraire de l'Allemagne, où il est courant qu'un acheteur arrive dans une concession automobile avec plusieurs dizaines de milliers d'euros pour acheter sa nouvelle voiture, en France vous seriez immédiatement fliqués et le concessionnaire se verrait obligé de refuser l'opération. Avoir des espèces étant suspect, reste à avoir la carte bancaire ou le chèque de banque, et pour ça avoir un compte. Or en France où tout a été délégué au privé, vous n'avez ni banque nationale accessible aux particuliers, ni non plus d'assureur national qui, lui au moins, ne risquerait pas tant de déposer le bilan en vous laissant couler en cas de grande catastrophe entraînant des remboursements dépassant les réserves non distribuées en dividendes aux actionnaires.
Or si on observe comment la banque se rémunère par mille artifices malhonnêtes, on est tenté de penser que la banque est un très mauvais gestionnaire; la preuve : toutes celles (toutes) qui sont mouillées dans la dette grecque.
Dans un pays où les banques ne versent majoritairement aucun intérêt aux déposants sur leurs comptes courants, si les banques étaient performantes, à l'heure de la gestion informatique qui a divisé leur personnel par cent, les bénéfices réalisés sur les placements devraient largement couvrir les frais de fonctionnement des banques si elles savaient placer l'argent, ou du moins si elles plaçaient le nôtre aussi bien que le leur (quoique... là j'ai des doutes)
De toute façon, elles ne nous rendent aucun compte sur ce que couvre notre argent en comptes courants pendant qu'il séjourne chez elle. Pourtant, pour ceux qui auront suivi "l'argent-dette," ce sont ces sommes réelles, ces avoirs disponibles, qui sont censés représenter la base de calcul des sommes qu'elles peuvent prêter. Donc ils ont une importance stratégique.
Mais si tous les pays du monde font faillite comme l'annoncent les prévisionnistes (qui prévoient toujours quelques années trop tard pour que ce soit utile) sauf la Chine et l'Inde qui produisent mais ne seront plus payées (et d'ailleurs la Chine est qualifiée de "banquier de Amérique), où sont passés les biens réels que représentent ces dettes ? Ont ils la valeur qu'on leur a attribuée si tout se passe comme s'ils avaient disparus ?
Ne devrait-on pas considérer que la chose la plus importante, dans cette société de fourmis, pléthorique à cause de la fécondité immodérée de certains peuples, est la nourriture ?
Eh bien non ! Le plus important ce sont les téléphones portables, les ordinateurs et les voitures ; pendant que les trois quarts de l'humanité meurent de faim. Et pour alimenter les voitures on a même commencé à produire de l'essence verte, c'est à dire un alcool produit à base de plantations qui ne sont plus disponibles pour la nourriture humaine, entraînant de grandes famines déjà en Amérique du sud où le maïs était un élément important de la nourriture, maïs aujourd'hui vendu plus cher pour produire de l'éthanol et donc retiré de la vente aux populations.
Dans une société primitive, c'est à dire simple de définition, où les prélèvements arbitraires des états ne viennent pas fausser tous les calculs, on comprend aisément ce que sont les échanges. Telle région, qui a des mines, produit du fer qu'elle vend à celles qui n'en ont pas, et qui en échange vont fournir des poteries, de la nourriture, des bois, des objets divers comme des chars, des charpentes etc. Une autre région, maritime, fournira le poisson et l'échangera contre ce qui lui fait défaut pour ses constructions navales en matière de bois et de fer tandis qu'une troisième exploitera des carrières et fournira des matériaux de construction.
On peut aisément compléter ce tableau rudimentaire mais il apparaît vite que pour certaines choses ou matériaux, le transport interdit la fourniture longue distance.
Je ne sais plus où je lisais que les frais de transport interdisaient de vendre du ciment d'un bout à l'autre de la France, et bien moins encore à l'étranger, surtout outre mer. Ça oblige simplement à construire des cimenteries un peu partout et le bons sens est respecté. Les fours ( à ciment) par contre peuvent s'exporter, c'est un produit technologique dont la masse a moins d'importance car ce n'est pas redondant.
Dans un autre ordre d'idée mais finalement pas si éloigné, j'aimerais savoir ce que représente le prix du transport dans le coût d'un objet bon marché, comme un double décimètre en plastique, fabriqué en Chine !
Aussi faible soit il, il n'est pas négligeable, et multiplié par des milliards d'objets chaque année, voire chaque mois, c'est une véritable fortune qu'on disperse sans utilité alors qu'il serait si simple de fabriquer sur place.
Enfin, provisoirement parce que tous les dérivés du pétrole, comme le plastique, sont appelés à devenir inabordables à mesure que le pétrole va devenir rare et cher.
Un jour, il y a longtemps, la société Philips a voulu déterminer le coût réel de son magnétophone à cassette dont le châssis unique était utilisé dans cent variantes depuis l'appareil portable avec sa commande à bascule jusqu'à la chaîne haute fidélité avec son clavier, mais avec la même base dedans. A cette époque l'informatique était moins performante qu'aujourd'hui et programmer en cobol ou en fortran finissait par rendre dingues tous les informaticiens. Ainsi les programmes ne cherchaient pas les décimales inutiles, et celui utilisé calculait en dollars ronds. De ce fait il a été incapable, malgré l'avalanche de données précises, de donner ce prix, car en réalité, même fabriqué en France ou aux Pays bas ou ailleurs, il coûtait moins de 1 dollar. Et pour mémoire, la version de base se vendait 275 francs c'est à dire à l'époque (1970) autour de 50 dollars ! (Soyez tolérants, je vous raconte ça de mémoire et je ne garantis pas les chiffres au centime près, hein !)
Pourquoi je raconte cela ? Parce que même fabriqués chez nous pour deux dollars et vendus 50 dollars, les investisseurs se seraient encore fait des couilles en or.
Il n'était donc pas indispensable de déséquilibrer tout le monde occidental en allant faire fabriquer à quinze mille kilomètres, pour ajouter aux frais minimes que représente le travail des esclaves indigènes, des frais de transport qui eux sont bien tangibles et basés aussi sur le prix du pétrole tant qu'on en trouve.
Je reviens sur ma formule un peu extrême "d'esclaves indigènes" ! Nul doute que ces gens vivent une vie d'esclaves même si en principe ils n'en ont pas les attributs. Bon, on vole bien quelques organes à des condamnés à mort, et on condamne à mort en fonction des besoin d'organes, mais les gens ne peuvent être achetés ou vendus, surtout pas vendus, parce que achetés c'est moins évident, il y a plusieurs façons de sceller ce genre de marché et d'imposer aux gens des non-choix !
Mais le plus marrant, c'est qu'après que nous ayons subi les plus graves crises du fait d'avoir dé localisé chez eux, leurs arrières petits enfants quand ils auront (souhaitons le leur) récupéré le pouvoir, nous accuseront d'avoir été les instigateurs et les profiteurs de la misère de leurs ancêtres. Des enfants mis au travail à dix ans, des vieillards qui se laissent mourir faute de système de retraite ou social etc. dans un pays où on impose l'enfant unique, et où donc (heureusement pour le reste de l'humanité) ces vieillard ne peuvent compter sur une descendance abondante pour assurer leurs vieux jours quand ils n'ont plus la force de travailler.
Mais on s'en fout puisque les investisseurs d'aujourd'hui sont multiples et apatrides, qu'ils auront bel et bien engrangé des fortunes, et que ce sont nos arrières petits enfants à nous qui seront agressés et traités d'esclavagistes.
Par chance les déplacements seront devenus si onéreux et compliqués, que probablement même les guerres se feront par Internet et satellites interposés. Que ceux qui n'y ont jamais réfléchi en revenant de la Martinique voire de Tahiti ou de Nouvelle Calédonie, se disent bien que sur le plan des voyages et transports nous aurons connu le seul siècle et demi de magnificence des voyages, car quand plus assez de pétrole qu'on réservera à des activités stratégiques ou médicales, les avions à réacteurs ne voleront plus, et les avions électriques ne sont encore que des jeux. Mais pour le moment, le mieux qu'on puisse prévoir pour l'aviation, ce sont des avions électriques dont la charge en batteries et le peu d'autonomie interdiront l'abus et renchériront l'importation. Restera le bateau : à voile ou solaire ou à rame, mais alors là il ne faudra pas être pressé et le coût sera tel que, comme jadis, on ne transportera que des produits de très grande valeur, ou qui le deviendront du fait des frais de transport.
Bref, la société humaine est à réinventer car barrée sur de mauvaise bases avec les exploiteurs de tous bords qui comme tous les escrocs font un calcul simple : voler un euro à soixante millions de personnes rapporte soixante millions d'euros, mais probablement aucun procès, car les avocats qui sont eux aussi des escrocs majoritairement, et en tout cas pas des enfants de choeur, ne défendent pas les causes sans être payés trois mille fois cette valeur, sans espoir pour autant de gagner le procès car l'administration et la justice sont pourries aussi, aux ordres de l'état, donc des politiques, donc des pourris !
La route est belle pour les vauriens en col blanc !
Espérons que les générations qui nous suivent, et se verront privées de ce que nous avons connu, finissent par reconstruire une société plus "intelligente" tout simplement, sans même parler de liberté d'égalité ou de fraternité.
Mais comme en 89, je crains bien que ce soit impossible sans couper des têtes, l'hydre est trop implantée. Il faut se résoudre à nettoyer au "roundup*" et non au "karcher*" car la pourriture comme la mauvaise herbe se ressème sans cesse plus forte, et là je ne parle que des profiteurs dont un certain nombre, parce que leur activité est légale, n'ont même pas conscience d'être des ordures !
* marques déposées