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Bon, c'est un peu grossier et assez indigne de moi, je veux bien l'accorder, mais ce gros crétin ne mérite pas d'autre adresse.

 

Le titre d'un de mes précédents articles, ici même, inspiré d'Emile de Girardin était : "gouverner c'est prévoir" parce que prévoir permet d'anticiper et le moment venu d'être prêt.

 

Gouverner était il y a peu encore le fait du prince local quelque soit son titre : roi ou président, tyran ou satrape. Mais le rapetissement du monde lié aux technologies des transports a changé la donne : si les occidentaux s'approprient le pétrole partout sur terre, il est évident que les orientaux vont faire la gueule et réciproquement. Pour le moment ce sont les moyens orientaux qui d'ailleurs semblent avoir raflé la mise. Mais c'est du peu au jus.

 

Si le sujet des énergies est critique et j'ai déjà beaucoup écrit là dessus, il n'est pas le seul.

 

Il y a bien sûr, dans une perspective de protection des grandes compagnies implantées en afrique ou ailleurs, les minis guerres qu'on livre pour protéger un pouvoir favorable à celles-ci, que nous assimilons à de l'amitié pour nous sans même savoir qui sont les actionnaires de ces compagnies puisque désormais tout est anonyme. Mais au moins ça nous rassure sur des approvisionnements en matière première. (Il faudrait préparer déjà les excuses publiques du pays pour le pillage des ressources de ces pays là le jour venu, c'est une habitude française)

 

Il y a surtout le "service de la dette" ! Le gouvernement et je l'entends au sens large : celui de l'Europe, en fait sa priorité. Mais quand même pas au point de prendre les décisions qui s'imposent comme de se prêter à lui même les sommes nécessaires en provenance de la banque centrale européenne, non, il faut emprunter aux banques qui empruntent à la BCE et qui prêtent à taux exhorbitants ce qu'elle a emprunté à petit prix. Sans compter la création monétaire fantaisiste à laquelle les banques sont autorisées.

Question :

Quand se décidera-t-on à nationaliser les banques une bonne fois pour toute, voire à les internationaliser : des fonctionnaires révocables coûteraient moins cher que tous ces aigrefins capitalistes que nous engraissons en échange de rien.

 

Cela permettrait à nos gouvernants d'enfin s'occuper d'autre chose que de créer de nouveaux impôts et avoir de l'attention pour les évidences à venir et tenter d'anticiper aussi celles qui ne sont pas encore en vue mais qui seront la conséquence de celles qu'on peut prévoir !

Des exemples :

 

Dans quelques temps il n'y aura plus de pétrole mais non plus de nombreuses autres matières premières; soit qu'elles soient issues du pétrole soit qu'elles aussi auront été consommées jusqu'aux derniers grammes (métaux en particulier)

La première conséquence c'est la mise en pause de notre civilisation : plus rien ne vole, ne roule ni ne circule en dehors des trains alimentés en électricité par les centrales nucléaires que nous n'avons pas encore cassées pour faire plaisir à des abrutis d'écologistes incompétents. Même les tronçonneuses pour abattre les arbres ont besoin de pétrole dans les forêts mal pourvues en prises électriques (clin d'oeil) et tous les outils de terrassement de même.

Ceci est une première conséquence d'où découleront des milliers d'autres à commencer par le chômage général, et donc la guerre civile, car ventre affamé n'a pas d'oreilles, certes, mais ne raisonne plus non plus en individu civilisé. Le peu qui subsistera d'agriculture, de nourriture, de réserves surgelées ou autres sera pris d'assaut à la force des armes trouvées dans des réserves militaires qu'aucun militaire ne protègera plus (il en reste si peu, dont de nombreux "étrangers objectifs"...)

Vision d'apocalypse oui, mais objectivement c'est vers cela que nous allons, et si pas nous nos enfants le subiront.

Mais la guerre civile dans un seul pays ce serait rêver: la piraterie et l'anarchie seront généraux, car en toute logique tous les pays seront touchés en même temps et ceux qui auront le plus de réserves seront les plus ciblés au départ... mais ça ne durera pas car aucune réserve n'excède quelques semaines ou mois quand toute la population est concernée.

 

Les survivants auront de plus à subir (si ça n'a déjà eu lieu) l'immigration massive des peuples vivants sur les terres inondables comme les Maldives, les régions fluviales remontées par les mers et naturellement les côtes.

Les populations qui n'auront pas été très impliquées vu leur retard civilisationnel, seront tout aussi touchées que les autres; il n'y aura pas de possibilité pour un pays de ne pas se sentir concerné alors que des groupes guerriers se formeront pour un retour à la vie sauvage en "horde" assez nombreuse pour se faire respecter, l'individu, pour lequel nous devons avoir aujourd'hui le plus grand respect et prendre de grands soins, étant condamné s'il est isolé.

Ce ne sont ni Microsoft ni Apple qui donneront à manger, et le seul problème que cette guerre civile généralisée aura résolu, c'est celui de la surpopulation dont il semble que seuls les Chinois aient pris conscience et règlent par une mesure d'enfant unique dont la mise en oeuvre mérite quand même quelques critiques (trop de garçons célibataires forcés et trop de filles tuées à la naissance)

 

Car les pénuries de matières premières à venir, les inondations de terres actuellement émergées et habitées, la surpopulation déjà présente, devraient être les premières préoccupations de nos gouvernants en dehors des affaires courantes réglées par les fonctionnaires. Mais ils ne s'en occupent pas, leur règne est trop court pour qu'ils s'astreignent à faire des choses de grande ampleur et demandant de l'autoritarisme et de la constance pour imposer aux industriels une attitude morale et civique, au sens nouveau, qui s'aplique à toute la planète : car les pénuries et inondations ne respectent pas les frontières. De nombreuses technologies et inventions sont en effet cachées pour ne pas remettre en cause le "produit unique" source de profit pour le grand capital. Le pétrole est leur or noir, mais le remplacement au dernier moment de tout ce qui est utile sur terre pour le transport et le travail ne pourra se faire "in extremis" ! Il faut commencer longtemps en avance pour être prêt le moment venu, et si tous ne s'impliquent pas à égalité la concurrence devient déloyale.

 

J'ai déjà stigmatisé ici un illustre crétin parfaitement inconnu, chargé par le gouvernement de l'époque d'un rapport sur l'utilisation de l'hydrogène. Il dit tout à la fois que c'est utopique (impossible) et en même temps qu'on ne peut être prêts avant 2030 ! On voit le sérieux du crétin, son allégeance au pouvoir et celle du pouvoir au capital pétrolier. 

Car si le di-hydrogène est dangereux, comme l'est aussi l'essence mal utilisée, au point qu'au temps des lampes à pétrole on jetait ce produit trop volatile et dangereux, il est commode à produire : matière première : de l'eau qu'on va soumettre à électrolyse et qui produira sur une électrode de l'hydrogène (di-hydrogène car molécule de deux atomes) et de l'autre de l'oxygène basique (un seul atome)

C'est un moyen de stockage de l'électricité produite aux mauvaises heures, voire dans des endroits où elle manque d'utilité mais très ensoleillés, ou encore par les usines marémotrices, mais plus généralement; aucune production électrique n'est stoppée aux heures de faible consommation et donc produisent pour rien (ce qui n'a pas empêché les fabriquants d'aluminum, gros consommateurs d'électricité en partant de la bauxite, de quitter la France où existent tant de belles centrales près desquelles s'installer pour éviter les pertes en ligne)

Produire de l'hydrogène qui une fois "brûlé" soit dans des moteurs classiques soit par des piles à combustibles utilisant le nickel plutôt que le platine comme catalyseur, redevient de l'eau pure sans trace de pollution. Certes les containers (réservoirs) à tous niveaux devront coûter fort cher, mais au moins ils seront solides et durables. Et qu'aucun crétin ne vienne m'expliquer que ça n'existe pas : n'importe quelle industrie aujourd'hui peut acheter et stocker de l'hydrogène pour ses besoins, c'est donc que ça existe.

Tag(s) : #Société et écologie
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