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Je copie colle ici ma réponse à ce sujet sur mon forum.
Pourquoi ? Parce que les visiteurs d'un blog sont sans doute moins effrayés par une aussi longue réponse.

Ma science en ce domaine est une compilation de lectures depuis des dizaines d'années et je suis incapable d'attribuer à chacun ce qui peut lui en revenir. Il y a ce que j'ai appris d'un bouquin paru dans les années soixante qui s'appelait "Planètes et satellites" supervisé par l'excellent Guérin, où le scientifique très officiel qu'il est se permet quand même des statistiques sur la probabilité de l'existence d'autres planètes habitées, mais il y a aussi ce que j'ai pu retenir de l'excellent bouquin de Stephen Hawking, scientifique hautement handicapé dans : "une brève histoire du temps," et naturellement les spéculations de mon frère en maçonnerie "Jimmy Guieu" dans ses bouquins de science-fiction où il souligne fréquemment des faits exacts et des citations de gens plus savants que lui et moi. Ce qui n'implique pas que je partage son goût débordant pour les histoires de soucoupes volantes et de gentils extras terrestres venus aider notre civilisation et sensiblement identiques à nous au point d'avoir notre mode de penser.
Les jeunes qui espèrent avoir un jour une réponse dans le domaine de la vie ailleurs, ne doivent pas renoncer à y croire, mais comprendre que nos chances de parvenir à entrer en communication sont compliquées à envisager pour les raisons qui suivent.

Statistiquement il y a forcément de la vie ailleurs, nombreuse, et les abrutis des sectes qui veulent que la vie ait été importée sur terre par des extraterrestres ne font qu'en faire reculer l'origine ailleurs sans en expliquer l'histoire, la généalogie, la véritable origine.
 
Pour moi la vie tente de se développer partout, dès lors que les bonnes molécules sont présentes dans un environnement favorable. Un environnement et des molécules qui peuvent d'ailleurs être différents de ce que nous connaissons, on sait en effet que, chimiquement parlant, le silicium pourrait se substituer au carbone qui est la base de notre vie terrestre. Mais la chimie du silicium est moins complexe et aboutirait ou a abouti, nous n'en savons rien, à des formes de vie moins sophistiquées et partant moins complexes : moins performantes, sans doute. Surprenantes aussi.

N'empêche que partout où se trouvent des atomes d'hydrogène et d'oxygène se forme de l'eau, qu'elle est abondante dans l'espace interstellaire, que l'eau est nécessaire à toute vie selon nos normes, et favorable au bouillon primordial dans lequel se font toutes les combinaisons soumises aux multiples radiations durant des temps qui nous paraissent infinis car se chiffrant en millions de vie humaines avec une accélération exponentielle (mais qui peut devenir asymptotique).
N'empêche, à défaut d'avoir pu étudier les débuts de la vie, voyez comme les hommes vivaient sans beaucoup d'évolution visible entre les civilisations Égyptiennes d' il y a cinq mille ans et les occidentaux d'il y a deux cent ans, et puis cet emballement lié à l'intérêt, d'abord pour les voyages et ensuite pour la science, aboutissant à la photo, l'aviation, l'automobile, l'électronique, les computers.... on n'en finirait pas de citer ce que, assez inconséquemment dans leur utilisation, mais génialement dans leur conception, les hommes ont fait évoluer depuis ces cent cinquante dernières années. Et cette croissance exponentielle de l'expression de l'intelligence peut s'éteindre à tout moment en cas de conflit, car tout le monde sait utiliser, mais peu savent concevoir. A combien de cerveaux tient notre civilisation ?
Mais revenons à nos moutons :

Alors la question est : Pourquoi, malgré quelques maigres efforts, ne reçoit-on aucun signal de civilisations nous ayant précédés, de réponse aux émissions que nous n'avons d'ailleurs pas faites (nous nous contentons d'écouter et s'ils en font autant, ça peut durer longtemps, nos émissions publiques comme militaires ne sont pas dirigées vers l'espace, et moins encore depuis que nous visons des satellites qui en retour émettent un spot aux contours bien définis sur la planète)

La question des civilisations dans la galaxie nous impose de nous souvenir d'évènements récents et très brefs.
Sous quelle forme espérons nous avoir l'information qu'une autre civilisation existe ?

Par des signaux radio !

L'idéal serait de recevoir des signaux rudimentaires à la façon du code morse.

Or notre propre civilisation ne connaît les émissions radio que depuis cent ans ou pas beaucoup plus, et est passée, ces derniers vingts ans, d'émissions modulées en amplitude ou en fréquence (et BLI, BLU *mais peu importe) à des émissions numériques.

Des émissions numériques reçues avec un matériel qui ne connait pas le codage de ces émissions, ressemblent à du "bruit" c'est à dire "de la neige" pour l'image et "du souffle" pour le son.  Autrement dit  des bruits indéchiffrables et indiscernables de ceux de l'univers ou toutes les fréquences sont mélangées.

Les émissions de télévision Mpeg des satellites sont ainsi définies par une porteuse de fréquence connue et de bande passante déterminée, d'un taux de "débit symboles" et d'un code de convolution ainsi que de différents sous codes concernant les sons associés, sous-titrage et j'en passe. Mais il serait un peu compliqué d'expliquer ceci à des néophytes.

Donc déjà à ce niveau, outre qu'il faudrait s'attendre à des civilisations plus en avance que nous pour être sûrs qu'elles ont découvert la radio,et non qu'elles la découvriront dans cinquante ou cinq mille ans, que ces civilisations - très en avance -, aient de leur côté établi des veilles radios avec des systèmes dépassés depuis des millénaires ou des dizaines d'années pour eux, ce qui ne change rien, parce que nous mêmes ne continuons pas à faire du "vieux matériel" et encore moins à l'utiliser.

 Il faut par ailleurs orienter des paraboles dans la bonne direction sur 360x360 soit 129 600 angles d'un énorme degré chacun possibles, mais pas à partir de n'importe où évidemment. C'est à dire réparties tout autour de la Terre avec pour cibles principales les planètes supposées du centre de notre galaxie dont nous sommes des habitants très excentrés dans des régions évidemment peu denses en étoiles.

Et comme les distances - en ce domaine - impliquent des décalages : au mieux en années mais plus sûrement en dizaines de milliers d'années, la concordance entre "l'écoute" et "l'émission" est plus qu' aléatoire, ça devient du loto. Ce qui explique les budgets en baisse et l'incrédulité des gouvernants, pas si fous que les chercheurs, la tête dans les étoiles et convaincus d'un miracle.

Il faut concevoir qu'à l'échelle de l'univers, dont le big bang est censément commun à l'ensemble de l'univers et simultané (il y a environ 15 milliard d'années,) nous avons des galaxies déjà mortes, comme nous en avons  de naissantes. Des soleils  naissants alors que d'autres  se sont déjà transformés en super-novae.Et des nébuleuses gazeuses pour les galaxies : donc, soit pas encore nées, soit déjà mortes. Soit les deux si, là aussi, la mort donne naissance à la vie ; puisque ", Rien ne se crée, rien ne disparaît tout se transforme, vieille loi de la conservation de l'énergie en thermodynamique.

En restant dans notre seule galaxie (La voie lactée,) les conditions nécessaires à la naissance d'une vie, puis d'une pensée, puis d'une société, peuvent donc n'avoir été réunies sur différentes planètes, potentiellement aptes, qu'à des intervalles de plusieurs centaines ou millions d'années. Nous ne pouvons pas communiquer avec des primitifs :  n'auraient ils que deux cent ans de retard sur nous, écart auquel il convient d'ajouter les temps immenses d'allers et retours de l'information. Pas non plus avec les super civilisations très en avance qui peuvent éventuellement communiquer (ou pas) avec des moyens qui transcendent la pauvre radio ou la lumière qui demandent l'une comme l'autre (c'est la même chose aux fréquences près - longueurs d'ondes - ) quatre ans pour atteindre l'étoile la plus proche de proxima centauri, sachant que les étoiles qui semblent les plus riches en planètes et en planètes propices, se trouvent plus globalement à quinze mille années de lumière minimum.

Cela signifie que - même simultanée à la nôtre, - les premiers signaux d'une civilisation de ces parages nous parviendront vraisemblablement dans quinze mille ans, moins cent ans, au mieux. Et comme le monde va (surpopulation, déchirements ethniques et religieux, conflits d'intérêts entre régions pauvres et riches,) d'ici là la terre sera peut-être dirigée par des fourmis ou des abeilles.

Mais outre cette distorsion du temps par la distance (beaucoup d'étoiles de notre ciel n'existent plus mais seront encore visibles deux ou trois milliers d'années ou davantage compte tenu de leur distance) il y a cette certitude que les vies de cette galaxie ne peuvent pas être apparues simultanément. Ni au point de vue naissance du protoplasme, ni au point de vue transformation en êtres intelligent et civilisation, parce qu'un simple babutiement évolutif représente aisément dix ou vingt mille ans. Et n'ayons pas la prétention que notre société qui a connu des civilisations successives noyées dans la bêtise et le sang, soit une de celles qui soit allées le plus loin le plus vite, tant s'en faut probablement.
 
Ce qui veut dire, et je pique ça aux savant Russes qui ont sérieusement étudié la chose, que le plus vraisemblable, le plus souhaitable pour espérer communiquer un jour, est l'existence de super civilisations, qui ont dépassé la forme humaine trop vulnérable, et transféré leur intelligence dans des androïdes ne nécessitant ni air, ni températures bien précises, pour exister, capables de se reproduire par des chaînes de montage, (lol) et de transférer éternellement leur savoir et leur personnalité dans des androïdes neufs, comme vous copiez le contenu de votre clé USB. Dotés par ailleurs d'une mémoire pharamineuse et sans faille, et n'ayant nul besoin de ce qui nous est indispensable en matière alimentaire. Ne craignant pas non plus la majorité des radiation létales pour nous. N'ayant besoin que de l'énergie ;  généreusement dispensée sous forme d'ondes et de lumière par les étoiles (par exemple, ce n'est évidemment pas limitatif).

Aparté destiné aux clowns qui écoutent des sectaires imbéciles déjà évoqués plus haut: Ce que, contrairement aux affirmations des imbéciles, le clonage ne réalise pas en créant une copie corporelle éventuellement exacte, mais avec le crane vide ou empli de sa propre expérience et de son propre apprentissage, ne redonnant donc en rien vie au modèle, sauf à transplanter un vieux cerveau aux abords d'Alzheimer dans le corps neuf. Mais pour quel but et quelle durée ? Quelle angoisse, quelle jalousie potentielle cela pourrait faire ressentir que d'aller vers la mort en regardant croître un autre soi, mais qui ne sera jamais soi, et qui a tout un avenir devant lui alors qu'on décati.
La logique pour un incroyant, aussi bien que pour un croyant à condition que celui-ci, contrairement au pape, admette la théorie de l'évolution, est de considérer que l'homme sera le moyen que la nature utilisera pour concevoir et réaliser son propre remplaçant. Son évolution, sa mutation...et que cela a déjà eu lieu ailleurs.

On me dira : mais dans quel but ? Peupler l'univers ? Accomplir le destin divin dont nous ignorons tout mais dans lequel nous sommes guidés malgré nous ? Sous formes d'androïdes, les esprits humains (ou assimilés,) dépourvu de la motivation sexuelle - qui est un des principaux moteur de l'homme - ces nouveaux êtres auront-ils une raison de vivre, l'envie même simplement ?
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Nous mêmes, hommes de chair, ne trouvons de raisons de vivre que dans les hormones et enzymes sécrétées par le plaisir, celui des belles choses vues, entendues, réalisées, ou en mangeant, buvant, copulant.
Rien n'interdit d'insérer dans le programme d'un androïde, ajouté à son intelligence naturelle, des plaisirs extrêmes à réaliser son devoir. Ses nécessités.

Or si les humanoïdes qui auraient créé ces androïdes leur ont conféré leurs propres instincts, (compatibles avec cette nouvelle forme,) ils y auront inclus cette énorme curiosité de l'homme ou équivalent, jamais assouvie de nouveauté, de beauté, et encore moins avec un corps qui ignore la douleur, peut se mettre en sommeil pour des centaines ou milliers d'années et aller ainsi à la découverte des galaxies jusqu'au fond de l'espace, toujours - quelque part - à la recherche de "l'explication" ce qui, avouons le, revient à chercher Dieu.

La vraie question reste qu'il est plus facile d'accomplir son devoir que de le connaître !

Je vous laisse méditer sur cette interrogation maçonnique qui ne peut choquer personne.

* BLI, BLU Bandes latérales indépendantes, bande latérale unique.

Tag(s) : #sciences
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