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J'imagine que la majorité des gens se soucie peu de savoir comment fonctionne une centrale nucléaire, ce qui ne les empêche pas d'avoir un avis sur la nécessité ou le bon sens de son développement ou de sa disparition.

 

Bien sûr que le nucléaire c'est dangereux, bien sûr que les éléments radioactifs sont comme le pétrole ou le charbon des éléments datant - pour leur part - de la constitution de la matière et non renouvelables. Mais Malpasset aussi s'est avéré dangereux et pourtant c'était de l'eau.

 

L'ennui c'est que quand seuls les barrages hydroélectriques nous fournissaient de l'électricité nous étions déjà dans une courbe ascendante de consommation d'électricité. Si l'on veut préserver notre planète en cessant rapidement de consommer une énergie de toute façon bientôt épuisée, la consommation d'électricité ne peut qu'augmenter encore d'un volume correspondant à la consommation actuelle d'énergie sous forme de pétrole, ce qui correspond probablement à un doublement au moins. Alors que l'on récupère le maximum d'énergie renouvelable (c'est à dire venant du soleil sous une forme ou une autre, donc nucléaire, tout est une question de distance) c'est une très bonne chose à condition de ne pas priver les plantes de soleil. Mais on n'en est pas à être en mesure de fournir pareilles quantités. * (voir en fin d'entrée un développement sur les pertes d'électricité pendant son transport, déplacé car trop technique pour intéresser la majorité des lecteurs)

   

Tout ça pour en arriver à ce constat : même en transportant l'énergie électrique à des tensions très élevées et dangereuses (pas seulement par électrocution mais aussi par rayonnements de champs ) on perd de l'énergie de façon très importante.

 

Il serait donc intéressant de produire "localement" le plus d'énergie possible. Solaire, vent : l'important c'est de distribuer sur place, et même si on conçoit difficilement de petites et multiples centrales nucléaires, il serait nécessairement plus aisé de les construire avec des normes de sécurité plus sévères et en particulier au niveau anti-sismique. On peut imaginer aussi de remplacer l'eau lourde par des systèmes au graphite comme jadis après Fermi, ce qui limite les "piscines" et donc les problèmes de fuite de refroidissement en cas d'accident.

 

L'époque n'étant plus au tout pétrole, l'expérience de la France dans ce domaine n'est peut-être plus à la hauteur, mais j'ai souvenir d'une époque où pour les pays comme l'Argentine ou le Brésil, nous fabriquions des centrales "locales" pour desservir les métropoles éparpillées sur des territoires gigantesques où l'idée même de réseaux en toile d'araignée était impensable.

 

Renoncer à l'énergie nucléaire est donc une folie purement politique qui condamne une civilisation à disparaître. Il y a des décisions bien plus urgentes comme l'économie de pétrole (autrement que par le prix) et donc une redirection vers cette énergie propre - au moins dans son utilisation - qu'est l'électricité; à condition de ne pas en répandre les huit dixièmes dans la nature par son transport.

 

Il faut aussi adopter une politique "à la chinoise" qui pénalise les familles nombreuses car la population de la terre ne peut continuer à enfler inconsidérément pour de mauvaises raisons. Il fut un temps où un enfant sur deux mourait en bas âge et Jean Jacques Rousseau était incapable de dire combien d'enfants sa femme avait mis au monde, à peine ce qu'il en restait.

 

Ce n'est plus le cas, et pour avoir une descendance il n'est plus nécessaire d'avoir des "bottes" de gosses. Sans compter les très mauvaises raisons de certains (suivez mon regard) ! Nous ne sommes pas de ces pays sans système social où avoir de nombreux enfants permet d'espérer qu'ils "soutiendront vos vieux jours" ! Ça viendra peut-être !

 

Un jour prochain, même les pays dits favorisés seront en butte aux difficultés d'approvisionnement alimentaire. On n'en sera plus alors à manger cinq fruits et légumes par jour, mais, comme un sauvage de contrées perdues, aujourd'hui encore, à espérer se procurer l'aliment de base (manioc, riz) qui permet de survivre.

 

Alors nos chers écologistes (que je respecte par ailleurs mais qui sont d'une incompétence rare,) comprendront peut-être que leurs peurs étaient enfantines et qu'il y a une hiérarchie de l'importance des choses.

 

Certes, en supposant qu'ils trouvent du travail, la réduction du nombre de jeunes des générations futures impliquerait qu'on travaille plus longtemps. Mais dans la mesure où une politique industrielle intelligente permettrait d'avoir les productions à proximité et une automatisation importante de celles-ci, mais aussi des produits plus durables, ça changerait peu de choses. Les charges seraient moindres aussi et les marchandises ou produits seraient moins affectés par le prix du transport qu'en venant de 12 ou 15 000 kilomètres voire plus, par air ou par mer.

 

C'est pourquoi il faut condamner les effets de mode inventés par des industriels escrocs pour imposer le remplacement des biens à intervalles courts. Il n'y a aucune raison "intelligente" de fabriquer des produits précaires et sans entretien ou réparation possible ! Il y en a certes de commerciales, pour faire tourner des usines, mais c'est une politique qui revient à ponctionner sans cesse les finances des gens, autrement dit une mise sous perfusion de l'industrie. Si l'on imposait des normes de pérennité sévères, et des prix plus élevés naturellement, on retrouverait toutes les professions d'entretien et réparation, la production de pièces détachées ou de sous ensembles qui aujourd'hui, malgré les lois qui imposent de fournir de quoi réparer une machine, un appareil, une voiture durant un nombre d'années défini : les prix proposés en pièces et main d'oeuvre ont définitivement découragé marchands et clients, et de ce fait les professions correspondantes ont disparu.

 

A part flatter votre ego, est-ce important d'avoir la voiture qui a le dernier modèle de jantes ou le coffre qui a telle forme plutôt que telle autre ?

Votre chaudière qui était tout en bronze et cuivre au niveau technique, et qui est maintenant en "matière moulée" (plastique) pour une bonne part, ce qui suppose une "cuisson" de ces pièces et une rupture à très court terme; est elle un progrès ou un foutage de gueule des industriels ?

Votre ordinateur actuel qui remplit toutes ses obligations a votre satisfaction, deviendra-t-il inutilisable parce que le fabricant aura sorti un nouvel écran ou un design plus plat ? D'ailleurs le modèle de dans deux ans est déjà prêt, on attend d'avoir épuisé les stocks pour en faire part, et ça continuera !

 

Il y a des domaines ou l'essentiel des progrès à été fait. Entre l'ordinateur de bureau des années 70 qui occupait le rez de chaussée d'une entreprise pour un résultat inférieur à votre portable aujourd'hui et entre celui-ci et la petite crotte que vous baladez ostensiblement dans votre main en permanence et qui est bien inférieure en possibilités, ergonomie et puissance à votre portable, on voit bien qu'on cultive le goût de la nouveauté et non plus celui de l'utilité ou de la nécessité.

Certes, votre merdouille est aussi un téléphone, mais moi j'ai un téléphone portable aussi et je ne m'en sers qu'à ça car il est très performant, et j'ai à part un très bon APN pour prendre des photos avec un vrai zoom et d'autres fonctionnalités qui, supposant une vraie optique, s'interdit d'exister sur un téléphone surtout ultra plat. J'ai vu disparaître la véritable "haute fidélité" sonore au profit de gadgets honteux et au son pourri, je redoute de voir disparaître l'informatique aboutie au profit de ces gadgets honteux et merdiques.

 

Le tout en un a toujours été une connerie qui permet de jeter toute une électronique de qualité et en parfait été de marche, au prétexte que la partie mécanique d'un accessoire inclus est usée. Que cet accessoire ait été un magnétophone à cassettes ou plus récemment un lecteur de cd puis de dvd ne change rien à l'affaire : la mécanique s'use par définition, et au prix où sont certaines choses on ne répare plus. Les écologistes déjà cités s'en préoccupent là aussi et dénoncent le gâchis de tout ce contenu en produits rares ou devenus coûteux,  comme les terres rares mais aussi tout simplement le cuivre ou l'étain, le plomb : produits dont la disparition est déjà programmée, du moins estimée, et qui d'ailleurs sont produits hors de chez nous par des pays qui ont signé des contrats d'exclusivité avec la Chine.

 

Quoi qu'on fasse on ne fera que reculer l'échéance si on continue de jeter, disperser. Malheureusement l'homme, conscient de sa précarité et égoïste par nature, à tendance à ne pas accorder d'importance à ce qui se passera à une date postérieure à sa mort, et peu lui importent ses descendants.

Sauf que, pour nombre de ces produits indispensables, l'échéance est de vingt ou trente ans, que le plastique qui dans de nombreuses utilisations remplace des matériaux traditionnels, vient du pétrole qui fait partie des produits en voie de disparition et que toute notre technologie étant aujourd'hui intimement liée à des produits venant d'ailleurs, nous sommes susceptibles du jour au lendemain d'être privés de tout, en panne de tout, parce que ces pays producteurs prenant conscience des échéances se réserveront leur production ou la mettront à un niveau de prix inaccessible (ça a commencé, d'où les vols de câbles, plaques d'égout etc)

 

Il faudra alors se réhabituer à monter les escaliers car les ascenseurs ne fonctionneront plus. Les appartements de luxe dominant les beaux immeubles perdront toute valeur au profit des rez de chaussées réservés aux poubelles auparavant..

Les voitures serviront un temps de stock de matière première; on fondra de nouveau les statues des grands hommes pour en récupérer le bronze ou le plomb comme faisaient les Allemands durant la guerre, mais ce recyclage aura aussi ses limites si pendant ce temps la population continue de s'enfler d'étrangers venant faire des enfants chez nous pour bénéficier - le temps que ça durera - d'avantages sociaux intenables.

 

L'incompétence de nos dirigeants n'a rien d'étonnant puisque ce sont essentiellement des politiciens professionnels. Prenez un crétin comme Juppé qui a fait, comme il le répète souvent, Polytechnique et l'ENA ! Il serait bien plus utile que l'on ait que des polytechniciens, et que ce soit des bons, qui comprennent l'industrie et les problèmes technologiques, plutôt que des administratifs, certes utiles, mais seulement s'ils sont bien entourés de conseillers compétents et écoutés. Que voulez-vous espérer d'un avocaillon comme le nain ? Il ne sait pas de quoi il parle dans la grande majorité des cas et croit que tout se pliera à sa volonté s'il est investi !

Mais nous ne sommes pas chez Harry Potter :  Les faits sont terriblement obstinés et la pénurie d'un produit ne cessera pas par décision royale ! J'ai lu et rencontré nombre d'optimistes qui cachent leur peur derrière la certitude que "ceux qui savent" (pas eux bien entendu) "vont trouver !" soit de nouvelles technologies, soit de nouvelles sources de produits, comme des poches de pétrole, quittes à les exploiter dans l'océan à mille mètres de profondeur d'eau avant percement en terre, au risque de provoquer les plus belles marées noires, comme dans le golfe du Mexique, dont d'ailleurs le bouchon sautera un jour, sauf si l'on épuise la poche par un autre percement qui en fera un gruyère.

 

Nous sommes les locataires de la terre et ce qu'elle recèle ne se renouvelle pas, et en tout cas pas sur des périodes compatibles avec la vie d'une civilisation. Nous savons que nous ne ferons pas l'état des lieux, et le ferions nous que nous constaterions que nous ne les laissons certes pas dans l'état où nous les avons trouvés. Mais l'important est de considérer la vitesse à laquelle nous dégradons et pillons. La voiture, l'avion, existent depuis à peine plus d'un siècle et ont déjà justifié la consommation de la quasi totalité des réserves de pétrole (ajoutons-y les centrales thermiques et le chauffage des particuliers.)

 

Un siècle c'est l'espérance de vie, en gros, d'un individu de notre époque, né au vingtième siècle en majorité. Le double de ce qu'était l'espérance de vie au dix neuvième siècle. Et pendant que l'occident consommait avec cette fougue, la plus grande partie de l'humanité n'était même pas concernée : l'Afrique, l'Inde, la Chine qui ont désormais récupéré le gros des industries de production, vivaient traditionnellement comme au 18° ou au 17° ou auparavant encore. Mais c'est fini ! La Chine, l'Inde, consomment désormais autant de pétrole que l'occident et l'Afrique y vient, surtout au sud. Ce qui signifie clairement que les restes de matières premières, pétrole inclus, ne vont pas pouvoir durer bien longtemps au rythme où nous gâchons pour "suivre la mode" !

 

Il est évident que l'initiative privée et la concurrence sont la pire des stupidités de la façon dont ils se pratiquent. Le retour dans ce giron d'industries nationales (donc protégées de la notion de concurrence) a permis qu'elles soient annihilées et que nos productions disparaissent, nous obligeant à acheter; mais en échange de quoi ? En faisant des dettes, en jouant sur l'artifice des monnaies et des bourses, mais concrètement ? Qu'avons nous qui permette de compenser ce que nous ne faisons plus, et peu importe si la marque est originaire de chez nous, ça ne compte pas du tout au résultat. Nos paysans produisent ce qu'ils peuvent, mais de là à nourrir la Chine l'Inde et l'Afrique c'est beaucoup demander. D'ailleurs même chez nous on les trouve trop chers et on favorise l'arrivée de produits concurrents venant d'Espagne ou du Maghreb si pas Amérique du sud, du nord ou d'Israël. A part nos restes d'industrie à usage local, avec quoi compensons nous ? L'argent du tourisme ? Mais combien de temps ? Les peuples en voie de développement n'ont pas, pour la grande majorité, les moyens de voyager. Ce ne sont pas quelques proches du pouvoir local qui doivent nous tromper : Sauf ceux du treizième arrondissement qui n'ont pas l'intention de repartir, il n'y a pratiquement pas de Chinois touristes en France. Les émirs du Qatar et d'ailleurs seront ruinés quand le pétrole disparaîtra à jamais, et devront bien constater que leurs achats d'hôtels de luxe à Paris ne rapporteront plus rien quand on ne fera plus voler que des avions à hélices et électriques (qu'on réservera à bien autre chose qu'à promener des touristes.) Alors quoi ? De l'intelligence ? Mais comme disait Coluche, l'intelligence c'est avec ça qu'on juge celle des autres et chacun croit en avoir assez. Même ces étranges étrangers qui ont pris nos industries et qui, eux, forment des jeunes ingénieurs grâce au transfert de technologies qui va avec le transfert d'industries n'ont pas besoin des rares cerveaux qu'on forme encore chez nous et qui, diplôme en poche, se hâtent d'aller travailler dans un pays où on les paye.

 

Pour le reste, lisez seulement les écrits des générations actuelles, sur le net, sur Facebook, dans les commentaires d'actualités ou sur les blogs; et vous allez être catastrophés. C'est à se demander s'il existe en France des professeurs dignes de ce nom.

 

Comment apprendre sans comprendre, comment comprendre quand on ne sait pas la langue ?

 

Ce n'est pas d'un homme providentiel que l'occident à besoin, c'est d'une révolution des habitudes, d'une direction centralisée de toutes productions et fabrications car, je l'ai déjà dit dans une entrée plus anciennes, quand les avions n'auront plus de quoi voler, les industries expatriées mourront d'elles-mêmes pour celles qui dépendent de la vente à l'occident. Il nous faudra et heureusement, si nous avons encore des jeunes capable de comprendre et d'apprendre, reconstituer des industries nationales, car pour ça comme pour l'électricité, produire localement évite des pertes effroyables en transports inutiles. C'est un sujet auquel nos politiques feraient bien de réfléchir quel que soit leur bord, car la famine ne s'intéresse pas à vos opinions politiques !

*

Un aspect intéressant à connaître, c'est que l'électricité a une forte déperdition pendant son transport. C'est ce qui explique qu'on la transporte sous très haute tension car son énergie mesurée en watt répond à la formule E (tension) x i (Intensité, ampérage) = W (watts = puissance) . Or si l'on a besoin (exemple sans relation avec l'usage, pour la facilité de lecture) de 1000 watts (un petit radiateur "grille pain") et que l'énergie nécessaire parcourt 100 km avant d'arriver à notre radiateur qui fonctionne en 250 volts, (celui ci génère donc une consommation de 4 ampères (4x250=1000w) Si les 100 km sont parcourus en 250 volts et 4 ampères de consommation, ce qui selon les lois d'ohm (E= Ri, i = E/R, R = E/i) correspond à une résistance (ce qui consomme et transforme l'énergie en chaleur) à 62,25 ohms (le quart de la tension (voltage) dans ce cas) en supposant que nos 250 volts arrivent à destination. Mais l'important n'est que d'en déduire la résistance propre au radiateur qui elle est fixe.

 

 

C'est évidemment de la théorie car les lignes électriques, aussi forte soit la section du câble, sont résistantes, elles aussi, et vont donc dissiper une partie de l'énergie sous forme de chaleur (les lignes électriques étant considérées comme faisant partie de la résistance globale vue de la source d'énergie,) et sur 100 km ça commencerait à faire même en estimant à seulement 1 ohm au kilomètre (idéalement) la résistance des lignes, on aboutirait à 100 ohms soit plus que la consommation du radiateur, qui, dans un tel système pris globalement (100+62.5= 162.5 ohms sur 250 volts), aurait en réalité 250/162.5= 1,5384 ampère de consommation globale, soit une consommation propre au radiateur de 0,5968 ampère (au lieu de 4) tandis que les lignes électriques consommeraient 0,9181 ampère sur une tension répartie comme suit 250/162.5 x 100=153, 84 volts aux bornes des lignes (pertes), et 96.1538 volts aux bornes du radiateur. Ce qui veut dire qu'en réalité le radiateur fournirait 96.1538x0.5968= 57.38 watts tandis que la ligne électrique disperserait dans la nature 151.51x0.9181=139,10 watts ! Autrement dit on chaufferait l'air extérieur et quasiment pas la pièce où se trouve le radiateur.

 

Si l'on voulait s'en tenir au modèle décrit, il faudrait anticiper la perte de tension en ligne et distribuer au départ 1000 volts ou plus, et comme on voit que les lignes consomment environ trois fois ce qu'il reste au radiateur, si l'on voulait qu'il consomme réellement ses quatre ampères il faudrait accepter que la perte en ligne soit de douze ampères. Mais en réalité comme une ligne électrique alimente non pas un, mais des milliers de radiateurs, éclairages, appareils électroménagers ou industriels; les lignes auraient fondu depuis longtemps quand bien même les eut-on faites de barres de cuivre de plusieurs centimètres de diamètre.

 

 

Pour cette raison, on ne transporte pas l'électricité à faible tension sur de pareilles distances mais sous des tensions élevées comme par exemple 1 000 000 volts (400 000 ou 25 000 sur des distances plus faibles) Prenons cet exemple : nous souhaitons fournir 1000 watts de chauffage dans une chambre; bien entendu on ne va pas y amener du 1 000 000 volts mais celui ci arrivera relativement près sur un transfo qui rendra quasi négligeables les pertes en lignes à 250 volts sur le dernier parcours. Considérons les choses de façons brutes : 1000 watts demandent, sous un million de volts, une consommation de (en ampères) 1000/1 000 000 =0,001 ampère (un millième d'ampère) tandis que notre radiateur consommera toujours (après transformation par le transfo à la tension requise) 4 ampères sur 250 volts produisant 1000 watts ! L'énergie perdue en ligne serait (brute, sans tenir compte du rendement du transfo) la consommation du radiateur au bout d'une résistance représentée par les lignes, mais en 1 000 000 volts, la consommation du radiateur est 4000 fois plus faible (ce qui en watts revient au même puisque cette intensité (ampérage) sera sur une tension 4000 fois plus forte) soit 1 000 000. Par contre la chute de tension aux bornes de la ligne électrique avec une consommation en ampère 4000 fois plus faible deviendra négligeable dans le rapport de 100 ohms de résistance ligne à 0.015625 de consommation "apparente" du radiateur qui "ferme la ligne," car sans consommation en bout de ligne il n'y a pas de perte ni de chute de tension. Ce qui au résultat se traduit par 6400 volts de chute de tension totale (qui cette fois n'affecte pas le radiateur derrière son transfo) soit 0,64 % de chute de tension (et 4000 fois moins pour le radiateur d'où le commentaire "à l'abri derrière son transfo")

Tag(s) : #Politique
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